Notre travail

Collecte de sang

Collecte de sang

Au niveau de KSPS, nous croyons fermement qu’outre les reformes systémiques qui s’imposent, l’implication citoyenne bénévole au don de sang est un impératif pour parvenir à résoudre la pénurie liée aux produits sanguins. De fait, des demandes reçus par le Centre National de Transfusion sanguine (CNTS), ils ne parviennent à répondre qu’à environ 51% ; et comprenez malheureusement que les demandes non satisfaites, s’ils concernent des patients dont la survie en dépende, peuvent aboutir à des décès imminents.

De ce fait, nous croyons que chaque action compte et chaque vie sauvée est un acte héroïque. Dans cette dynamique, nous nous sommes donnés la mission, de contribuer à l’alimentation ponctuelle de la banque de sang du CNTS. Aussi il est important de souligner que chaque pochette de sang collecté peut sauver en moyenne trois (3) vies.

De janvier 2020 à nos jours, nous nous sommes engagés à réaliser au moins 4 collectes de sang par année, de même nous accompagnons et encourageons d’autres regroupement de la société civile à faire de même.

Sensibilisation

Prendre la décision de devenir donneur volontaire est un immense privilège car en se faisant, on partage un bien immensément précieux qu’aucun laboratoire de ce monde ne peut créer, son sang, et de ce fait partager la vie ; un geste altruiste sans prix.

Suivant les estimations de l’OMS, un minimum de 10 dons de sang pour 1000 habitants, soit une contribution de seulement 1% de la population, suffirait à satisfaire aux besoins les plus élémentaires d’une nation en sang, un ratio que de nombreux pays à revenu élevé et intermédiaire, notamment des pays africains ont pu largement dépasser ; toutefois chez nous, cela reste un défi majeur qu’il nous faut impérativement adresser.

En Haïti, les accidents de la voie publique font des milliers de victimes chaque année, qui pour les plus graves, nécessitent une transfusion sanguine pour survivre ; de nos décès maternels, 70% des femmes victimes le sont parce qu’il y a une demande de sang qui n’a pas été satisfaite à temps ; les considérations sont les même eu égard au climat d’insécurité liée aux gangs armées qui entraine une augmentation accrue au quotidien du nombre de blésés par balles ; sans oublier les cas de cancers, de dialyse entre autres. La transfusion sanguine aide donc es patients atteints d’affections potentiellement mortelles à vivre plus longtemps et à garder une meilleure qualité de vie, et elle soutient les actes médicaux et chirurgicaux complexes.

Toutefois, il y a de nombreuses mythes entourant cette question qu’il faut combattre. Il y en a qui ont tout simplement peur ou qui comptent sur le fait que d’autres personnes donnent et que leur don sang, croyant que le leur n’est pas nécessaire ; tandis que d’autres ne disposent toujours pas de l’information.

En effet, les promotions réalisées au profit du don de sang volontaire n’atteignent pas encore une grande partie de la population, n’ayant pas accès aux médias et vivant en dehors de la capitale, là où siègent la majorité des structures de la société civile œuvrant dans ce domaine ainsi que la seule banque de traitement de sang du pays.

Il est donc une urgence de s’engager afin de sensibilisation d’avantage de personnes à cultiver le don de sang volontaire car indépendamment de ses moyens et de sa localisation, tout habitant du pays peut présenter une urgence vitale à un moment de sa vie; ce qui en fait un besoin vital au bien-être de la communauté.

Afin d’œuvrer en ce sens à l’échelle national, nous nous mettons disponible pour aider et accompagner toute structure le sollicitant, généralement des provinces, s’intéressant à la sensibilisation au don de sang et nous faisons le devoir de les accompagner pour la réalisation d’activités, notamment des collectes de sang.

Nous croyons fermement que nous sommes un peuple solidaire et cultivant l’esprit de Konbit, de ce fait, avec les bonnes informations, une bonne dévotion et la juste application de la politique nationale de transfusion sanguine nous parviendrons à atteindre le quota de l’OMS et assurer une bonne disponibilité en produits sanguins sur tout le territoire national.

Plaidoyer

En Haïti, la pénurie de sang est chronique. Le Centre National de Transfusion Sanguine « CNTS » est confronté à une double difficulté liée d’une part, au fait de devoir assurer un approvisionnement suffisant en sang et en produits sanguins face à une demande clinique croissante et, d’autre part, veiller à ce que ces derniers présentent la qualité et l’innocuité voulues pour les patients dont la vie ou le bien-être dépendent de ces transfusions. Ce qui implique la maintenance de leurs stocks.

Toutefois, suivant les données communiquées à la presse en 2021, ils arrivent à peine à couvrir 50% des demandes de la population. Le cas échéant, ceux qui parmi les 50% non satisfaits serraient totalement dépendant de ce sang pour rester en vie, n’y survivraient malheureusement pas, ce qui pourrait être estimé à 20- 25 000 décès par année.

Ainsi, nous pouvons venir au fait que le besoin est réel et que ce dernier risque de grandir avec le temps, ce qui impose au CNTS une augmentation de sa capacité d’accueil et de traitement de sang, mais également une plus large quantité de donneurs volontaires réguliers car, l’OMS estime que si 1% de la population donne son sang, c’est en général le minimum nécessaire pour satisfaire aux besoins les plus élémentaires d’une nation en sang. Un pourcentage nettement insignifiant pour un peuple solidaire et cultivant l’esprit de Konbit comme le peuple haïtien.

Toutefois, l’attitude défavorable au don de sang n’est pas le seul problème en cause de l’incapacité du CNTS à répondre aux besoins quotidiens en sang, outre le facteur humain, il y a de sérieux problèmes institutionnels qui doivent être adressés.

En effet, la capacité d’accueil du PNTS est pauvre et limitée. Il est important de souligner qu’effectivement il y a une quinzaine de points de transfusion sanguine fonctionnels un peu partout dans le pays, toutefois considérant le fait que le territoire nationale compte 10 départements repartis en 42 arrondissement et 146 communes, fortement peuplés et exposés aux mêmes facteurs de risque conduisant au besoin en sang que la capitale ; il est un fait qu’il s’agit là d’une pauvre couverture nationale. L’éloignement de ces instituts de transfusion sanguine qui doivent être proches des populations afin de faciliter le déplacement constitue un des facteurs bloquants pour les populations

De plus, ces points de transfusion ne sont pas tous fonctionnels, ni ne sont des centres de traitement de produits sanguins. Le traitement en question ne se fait qu’à Port-au-Prince à la centrale de turgeau, qui a la lourde responsabilité d’approvisionner l’ensemble du territoire national, une tache compliquée vu nos infrastructures routières et la situation chronique d’insécurité liée aux gangs armés sur les routes.

Malgré la bonne volonté du CNTS, leurs moyens limités et autres difficultés affectant la qualité du service rendu ; nous recevons souvent des donneurs ayant fait le déplacement pour faire don de leur sang, des plaintes en rapport avec le temps de traitement de la demande trop long qui finit souvent par leur décourager.

Ce sont donc des constats qui nous font questionner la sensibilisation de l’état central sur l’urgence de cette problématique et leur bonne volonté à adresser la question ; des raisons qui nous motivent à réaliser des collectes de sang ponctuelles et régulières, à faire plus de sensibilisation et des plaidoyers actifs pour tirer la sonnette d’alarme, responsabiliser la population ainsi que les décideurs, et du coup sauver des vies.

Formation

Formation

Au niveau de Konbit San Pou San « KSPS », nous croyons que des citoyens bien formés sont des citoyens plus responsables, dont l’implication est indispensable au bon fonctionnement de notre système de santé.

De ce fait, nous avons des offres de formations non seulement dirigée vers nos propres collaborateurs mais a également tout étudiant, professionnel et autres membres actifs de la société désireux de devenir des acteurs du changement.

Ainsi, nous formons sur :
- Les techniques de sensibilisation communautaire
- L’initiation aux premiers secours
- La prévention aux maladies sexuellement transmissibles « MST »

Nos formations se font tant de manière théorique que pratique. De même, pour faciliter la transmission de savoirs théoriques, l’exposé interactif est priorisé. L’objectif étant :
1) d’explorer les connaissances des participants sur chaque thème
2) de transformer le participant en acteur de sa formation ;
3) de partir sur une ligne de connaissance commune
4) faciliter la progression collective dans l’acquisition de savoirs.

Andy Vibert
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Cassandra Jean François
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Louino Robillard
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